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vendredi 23 octobre 2015

Séduction


(crédit photo : Ajan Alen)

C'est hésitant et tremblant que je m'avance.
Qu'entre nous je casse la distance.
Je m'élance, sans pour autant qu'une seule fois je pense.
À mes chances qui frôlent le quasi-néant.
Le casino quasi plus facile que rien branler je suis trop fainéant.
Pour agir de manière constructive, alors nonchalant.
Gros charlatan, je te captive avec ma prose prosaïque.
Ma rythmique radioactive, ma démarche passive agressive.
Et j'avance, je te baratine de fariboles et je prétends pas que le carambolage est ma motivation.
Dans tes bras, dans tes draps, sans hésitation, on va droit au carnage.
Pas besoin de fermer les yeux pour imaginer nos corps en nage.
Mille et une images sur Émile et Image.
Plus excessif qu'un pitbull atteint de la rage, j'ai les boules, j'ose même pas te demander ton âge.
Je sais que tu veux que je te saccage, mais dans le respect.

Ouais, c'est pas facile de briser la glace, comme le brise-glace qui brise l'iceberg.
Le bris de glace de ta putain de Fiat Punto,
Cette caisse de schlag vaut pas mieux qu'un Mondeo.
Mon déo empeste mais c'est toujours mieux que ma trance.
Trop intense, même pas je t'invite pour une danse.
Ça serait la piscine sur mon torse, pelouse détrempée, direct match reporté, annulé.
Pas de match retour pour le poisseux, gros poissard.
Mets du Narta, tu seras un chattard, sale queutard.
Si tu veux tremper, sens pas le fauve comme un bâtard.

À base de phases déphasées, je t'engage.
Et je gage que je dois t'amadouer sans te faire sourciller.
Ni osciller entre le oui et le non.
J'ai une bonne ouïe mais pas le don pour lire dans les pensées quand je pense aux tétons.
Pas d'affront, j'esquive la confrontation entre mon regard avide et ta belle paire de mamelons.
Mon escadron de fanfarons sait qu'il y a du monde au balcon.
À la façon que tous ces cons à l'unisson s'unissent et s’immiscent dans la conversation,
Je comprends, je pressens le bouchon de circulation.
Mon boner en gestation, mon volcan en érection.
Tout ça va tomber à l'eau, mon stress grimpe en flèche.
Faut que je fasse en sorte que ces bouffons me laissent te faire de la lèche.
Malaise, ces blédards fleurent bon la dèche, et sont de mèche.
Quand je me recoiffe, pour me niquer et me coiffer au poteau.
Pas de potos dans ce game, gros, quand tu veux pécho faut partir à la pêche solo, frérot.

Belle Annabelle ton Channel réveille en moi des instincts primates.
De prime abord j'aborde la question de l'immat.
Mais comme souvent je déborde, je divague, ce qui te dissuade de me lâcher ton code postal.
Silence dans mon futal, le sang froid du crotale,
Je te lâche une phrase banale, mais dans ce club c'est le scandale.
Ce faux pas va m'être fatal.
Tous ici savaient que t'étais la gow d'un gars, mais m'ont laissé me faire bâcher.
Prémâchées, mes phases de bolosse assumé ont pas marché.
Je bats en retraite, et je descends mon sale virgin mojito d'une seule traite.
Ce soir c'est branlette.
Si la solitude me guette la main gauche se joindra à la fête.

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